Histoire du Cameroun !

L'histoire du tourisme international Camerounais a commencé autour de l'estuaire du fleuve Wouri et au pied du Mont Cameroun. Depuis les marins Carthaginois au VIe siècle avant notre ère aux missionnaires et commerçants de tout bord en passant par les caravelles portugaises sur la route des Indes orientales.

Les origines du peuplement

Selon la théorie linguistique de Greenberg, la zone couvrant le sud-ouest de l'actuel Cameroun et le sud-est du Nigeria serait le berceau des peuples bantous au Ier millénaire avant notre ère. Les Tikar, les Bamoun et les Bamileke s'installent ensuite sur les hauts plateaux camerounais. Au Nord, la civilisation des Sao, mal connue, se développe dans le bassin du lac Tchad. Cette région passe au XVIe siècle sous le contrôle de l'empire de Kanem-Bornou.

En 1472, le navigateur portugais Fernando Póo découvre l'estuaire du Wouri, qu'il baptise rio dos Camaroẽs (« rivière des crevettes »), donnant ainsi son nom au pays. Les Européens attendent cependant le XVIIe siècle pour créer sur la côte camerounaise des comptoirs commerciaux, d'où sont exportés vers l'Europe et le Nouveau Monde ivoire, bois précieux et esclaves. Les Doualas sont alors bien établis sur le littoral. Au nord, les pasteurs peul constituent à cette époque des chefferies indépendantes, après avoir refoulé les Kirdi et les Massa de la plaine du Diamaré, entre le Logone et la Bénoué. Lorsque Ousman dan Fodio, réformateur musulman et fondateur de l'empire de Sokoto, conquiert le nord de l'actuel Nigeria, il envoie Adama, l'un de ses guerriers, islamiser les plateaux du Sud qui prennent le nom d'Adamaoua. Leur capitale, Yola, se trouve sur la Bénoué quand le lamido Adama meurt en 1847. Le royaume bamoun, dont la capitale se situe à Foumban, doit lutter contre l'expansion peul. Le seizième roi, Njoya, intronisé en 1895 et converti à l'islam, est détrôné en 1923, à l'époque coloniale. Il est resté célèbre pour avoir créé un alphabet composé d'idéogrammes et fait établir la carte du pays.

Une triple colonisation

À partir de 1827, les Britanniques explorent la côte camerounaise et l'arrière-pays du golfe du Biafra. Commerçants et missionnaires britanniques s'y établissent après 1845. Ils sont concurrencés, dans les années 1860, par les Allemands, dont le compatriote Gustav Nachtigal a mené l'exploration de l'intérieur des terres. En 1884, Nachtigal, prenant de vitesse les Britanniques mais aussi les Français, signe avec les chefs doualas une série de traités de protectorat. L'autorité allemande sur la région est consacrée à la conférence de Berlin, l'année suivante. Les difficultés de transport et la résistance des populations freinent l'exploitation de la région par les Allemands. Cependant, ceux-ci créent de grandes plantations de cacao, de palmiers et d'hévéas ; ils bâtissent des routes, une voie ferrée et le port de Douala sur la côte atlantique. En 1902, l'Allemagne a étendu son influence jusqu'au lac Tchad. En 1912, après l'incident d'Agadir, elle obtient de la France la cession d'un vaste territoire à l'est des régions qu'elle contrôle déjà, en échange de la reconnaissance du protectorat français au Maroc.

En 1916, des forces franco-britanniques envahissent le protectorat allemand du Kamerun. En 1919, le pays, dans ses frontières antérieures à 1911, est placé sous mandat de la Société des Nations (SDN). Celle-ci en confie les quatre cinquièmes à la France ; le reste échoit à la Grande-Bretagne et est rattaché au Nigeria. La partie britannique, située à l'ouest, est partagée en deux zones séparées par une bande de 72 km, le long de la Bénoué. Le Nord est peuplé de Peul, le Sud de Bamileke.

En 1945, l'ensemble des territoires camerounais passent sous tutelle de l'Organisation des Nations unies (ONU). Le Cameroun oriental obtient son autonomie interne en 1958, dans le cadre de la Communauté française, puis accède à l'indépendance en 1960. Le Cameroun occidental se scinde en deux après un référendum d'autodétermination organisé en 1961. Les populations du Nord, musulmanes, choisissent de rester nigérianes tandis que les habitants du Sud, chrétiens ou animistes, demandent leur rattachement au Cameroun. La même année est formée une république fédérale du Cameroun, sous la présidence d'Ahmadou Ahidjo, Premier ministre depuis 1958.

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